lundi 22 juin 2009

Les trois partis de l'opposition AMN, PL et PLDM ont signé un accord de coopération et ont créé un Conseil Politique commun

L'Alliance Notre Moldavie, le Parti libéral et les libéraux-démocrates ont annoncé aujourd'hui en conférence de presse la formation du Conseil pour le dialogue politique et de la coopération. Les 3 formations ont signé à cet égard un accord de partenariat "au nom de l'avenir de la Moldavie".

«Dans la perspective des élections législatives anticipées, de lancer un dialogue entre la civilisation et de l'opposition entre le pouvoir et la société et de donner un signal clair de solidarité politique, PLDM, PL et AMN, a exprimé son attachement à la Constitution de la République de Moldova et de ses dispositions constitutionnelles, le Conseil a décidé de la formation politique de dialogue et de coopération ", a déclaré lors de la conférence de presse conjointe, le chef de l'Alliance Notre Moldavie, Serafim Urechean.





«Cette action est dans le strict respect de nos engagements envers les électeurs à venir à des élections anticipées sur des listes séparées, mais avec des actions ordinaires", a déclaré le président PLDM Vlad Filat.

«Il ya un an, j'ai déposé une initiative similaire pour la coopération entre les trois parties. Cette manifestation d'aujourd'hui démontre que nous avons atteint la maturité politique de créer ce Conseil », a fait remarquer Filat Vlad.

Le leader du PL, Michael Ghimpu, a indiqué que ces trois partis assument l'avenir de la gouvernance et la promesse de mener un dialogue civilisé avec la future opposition parlementaire. "Nous pensons que cette fois, les électeurs seront plus actifs et il a compris, après les événements du mois d'avril, de la République de Moldova a besoin d'un gouvernement démocratique", a déclaré Ghimpu.

Le Conseil assume les tâches et les objectifs de créer un front commun anticommuniste, le suivi et la réalisation d'élections libres et équitables, la mobilisation des électeurs et l'établissement d'un gouvernement démocratique, représentatif et responsable professionnel qui contribuera efficacement au renforcement des institutions démocratiques en Moldavie et fournira aux citoyens un avenir européen.

Le Conseil Politique est composé de neuf personnes, trois représentants de chaque parti :


1.Mihai Ghimpu (PL)

2.Vlad Filat (PLDM)

3.Serafim Urechean (AMN)

4.Anatol Salaru (PL)

5.Boris Vieru (PL)

6.Alexandru Tanase (PLDM)

7.Iurie Leanca (PLDM)

8.Veaceslav Unitla (AMN)

9.Leonid Bujor (AMN)


Le Conseil se réunira la semaine ou tant que besoin et sera présidé par la rotation des trois chefs de parti. Le bureau du secrétaire exécutif du Conseil doit être exercé par le Vice President de l'AMN, Veaceslav Unitla. Le Conseil politique éditera un bulletin d'information.

La Russie affiche son soutien politique et financier à la Moldavie de Voronin

MOSCOU, 22 juin 2009 (AFP)

La Russie a affiché lundi son soutien politique et financier au président communiste moldave Vladimir Voronine, à un mois de législatives anticipées dans cette ex-république soviétique en proie à une forte instabilité depuis des émeutes en avril.

"Nous avons soutenu et nous soutenons les mesures prises par les autorités moldaves pour rétablir l'ordre constitutionnel", a déclaré le président russe Dmitri Medvedev lors d'une rencontre avec M. Voronine.

"Il est important que la Moldavie se développe comme un Etat indépendant, souverain, prospère et heureux", a-t-il ajouté, cité par l'agence Itar-Tass.

Le chef de l'Etat moldave a dissous le 15 juin l'Assemblée, l'opposition ayant bloqué l'élection de son successeur, et fixé au 29 juillet la date de nouvelles législatives anticipées.

La Russie avait critiqué, à l'instar de Chisinau, ce qu'elle considère comme une ingérence de la Roumanie dans les affaires moldaves

lors du mouvement de protestations, après les élections législatives du 5 avril, contre la victoire du Parti communiste mené par M. Voronine.

Les Européens ont de leur côté dénoncé les violations des droits de l'Homme à l'issue des législatives moldaves et la dégradation de la situation en matière de liberté d'expression.

Le PC est au pouvoir depuis 2001 dans cette ex-république soviétique roumanophone coincée entre la Roumanie et l'Ukraine et en pleine crise identitaire.

Le président Voronine a lui-même favorisé le débat en changeant régulièrement d'avis sur l'ancrage diplomatique de la Moldavie et sa politique a alterné entre un rapprochement avec l'Europe et des relations privilégiées avec la Russie.

Pro-russe de 2001 à 2003, il s'est ensuite posé en avocat de l'intégration européenne après s'être brouillé avec Moscou sur la question du règlement du séparatisme de la Transdniestrie. Il a ensuite proclamé la neutralité de la Moldavie, amorçant un rapprochement avec la Russie.

Avant sa visite à Moscou, M. Voronine a envoyé une pique à l'Union européenne, l'accusant de dresser un "rideau de fer" pour tenir à distance la Moldavie, pays le plus pauvre de l'Europe.

Autre signe de soutien à M. Voronine, le Premier ministre russe Vladimir Poutine a déclaré lundi que la Russie était prête à accorder à la Moldavie un crédit de 500 millions de dollars.

"Nous avons examiné votre demande au sujet de l'octroi à la Moldavie d'un prêt gouvernemental de 0,5 milliard de dollars. Nous pensons que c'est possible", a dit M. Poutine.

"Pour cela nous devons apporter des correctifs au budget de la Fédération de Russie, et nous adresser au Parlement du pays. Nous sommes prêts à le faire", a-t-il ajouté.

La première tranche, d'un montant de 150 millions de dollars, pourrait être accordée à la Moldavie "dans un mois et demi-deux mois", a-t-il précisé.

Récemment, le Fonds monétaire international (FMI) a appelé Chisinau à corriger d'urgence son budget pour réduire un déficit public qui pourrait dépasser 11% du produit intérieur brut.

Le Fonds classe la Moldavie parmi les pays les plus pauvres du monde. Il lui a accordé en 2006 un prêt de 118 millions de dollars dans le cadre de sa "facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance".

Dans ses dernières prévisions, réalisées avant les élections d'avril, le FMI estimait que le PIB moldave baisserait cette année de 3,4%.

http://www.letemps.ch

Russie: crédit de 500 M à la Moldavie

La Russie est prête à accorder un crédit de 500 millions de dollars à la Moldavie, ex-république soviétique en proie à une crise politique et économique, a déclaré aujourd'hui le Premier ministre russe Vladimir Poutine cité par les agences russes.
"Nous avons examiné votre demande au sujet de l'octroi à la Moldavie d'un prêt gouvernemental de 0,5 milliard de dollars. Nous pensons que c'est possible", a dit M. Poutine lors d'une rencontre à Moscou avec le président moldave Vladimir Voronine.

"Pour cela, nous devons apporter des correctifs au budget de la Fédération de Russie, et nous adresser au Parlement du pays. Nous sommes prêts à le faire", a-t-il ajouté. La première tranche, d'un montant de 150 millions de dollars, pourrait être accordée à la Moldavie "dans un mois et demi-deux mois", a-t-il précisé.

http://www.lefigaro.fr/

dimanche 21 juin 2009

Voronin : L'UE doit lever "le rideau de fer" tenant la Moldavie à l'écart


MOSCOU - Le président moldave sortant, Vladimir Voronine a accusé samedi l'Union européenne de dresser un "rideau de fer" pour tenir à distance la Moldavie, pays le plus pauvre de l'Europe, et a appelé Bucarest à cesser de distribuer des passeports roumains aux Moldaves.

"Le rideau de fer entre notre pays et l'UE, le long de la frontière roumano-moldave et, en parallèle, l'octroi de la citoyenneté roumaine sont sources d'un grave danger pour la Moldavie et pour la stabilité régionale", a-t-il dit dans un entretien à l'agence de presse russe Itar-Tass.

"L'UE doit le plus vite possible régler la question de la libéralisation du régime de visa avec la Moldavie", a ajouté M. Voronine.

La Moldavie, une ex-république soviétique roumanophone, entretient des relations difficiles avec la Roumanie, pays membre de l'UE, qu'elle accuse d'ingérence.

M. Voronine a ainsi accusé la Roumanie d'approfondir les problèmes identitaires de la Moldavie, dont une partie du territoire, à l'est du fleuve Dniestr, a unilatéralement déclaré son indépendance en 1991 pour former la Transdniestrie, territoire à majorité russophone.

"La Roumanie ne doit pas utiliser sa position au sein de l'UE pour corrompre les citoyens moldaves avec (des) passeports et approfondir la scission de notre société par le Dniestr", a dit le président moldave.

L'obtention du passeport roumain est un moyen que les Moldaves ont trouvé pour émigrer de leur pays, considéré comme le plus pauvre d'Europe, afin de trouver du travail à l'étranger, alors qu'il leur est très difficile d'obtenir des visas pour se rendre en Europe occidentale.

Chisinau a par ailleurs introduit un régime de visas avec la Roumanie et expulsé son ambassadeur en Moldavie après des émeutes en avril à la suite de la victoire écrasante aux législatives du Parti communiste de M. Voronine.

Depuis, le pays est plongé dans une crise politique. Un député ayant manqué au PC pour disposer de la majorité parlementaire des trois-cinquièmes et pouvoir élire le nouveau président moldave, M. Voronine a dissout le Parlement. Un nouveau scrutin est prévu le 29 juillet.

M. Voronine, au pouvoir depuis 2001, ne pouvait se représenter pour un troisième mandat présidentiel.

Ses déclarations interviennent alors que le président moldave est attendu à Moscou lundi pour une visite de travail. M. Voronine a d'ailleurs "remercié" la Russie pour son soutien durant les émeutes d'avril, la diplomatie russe ayant été critique de la politique roumaine vis-à-vis de la Moldavie.

Vladimir Voronine a alterné depuis 2001 entre une politique pro-russe et un rapprochement avec l'UE, dans l'espoir de régler le problème de la Transdniestrie et pour obtenir des aides afin de sortir son pays de la misère.

(©AFP / 20 juin 2009 18h26)

samedi 20 juin 2009

Voronin : Dans leur majorité absolue, les Moldaves refusent d'adhérer à l'OTAN

CHISINAU, 20 juin - RIA Novosti.

Le président moldave Vladimir Voronin s'est dit sûr, dans un entretien accordé samedi à RIA Novosti, que son pays a choisi sa propre voie de développement, tout à fait confortable et réaliste, et ne veut pas intégrer l'OTAN.

"Notre pays doit se réunir sur la base d'un partenariat stratégique avec la Russie et sur la base des normes démocratiques européennes", a-t-il indiqué.

"Même la voie d'intégration européenne que nous avons choisie diffère sérieusement des clichés connus", a lancé M.Voronin. "Car pour nous, cette voie garantit des libertés européennes, un régime de visas libéral et une zone de lire échange et non pas l'appartenance à l'UE, coûte que coûte. Pour nous, cela signifie une modernisation intérieure des rapports juridiques, économiques et sociaux, sans qu'on adhère à l'OTAN ou se livre à une rhétorique antirusse agressive".

Tous les sondages réalisés ces derniers temps en Moldavie montrent que près de 70% des habitants du pays n'opposent pas l'idée d'intégration européenne à celle de partenariat avec la Russie, a annoncé le président moldave.

"Ils ont choisi l'un et l'autre. Mais leur position à l'égard de l'OTAN est plus catégorique. Dans leur majorité absolue, nos citoyens ne veulent pas adhérer à l'OTAN. Ce qui est d'ailleurs parfaitement conforme à notre norme constitutionnelle. Nous, on le sait, sommes un Etat neutre et nous voulons le rester", a indiqué M.Voronin.

Les organisateurs des troubles à Chisinau visaient l'indépendance moldave (Voronin)

CHISINAU, 20 juin - RIA Novosti. Les troubles massifs à Chisinau le 7 avril et le blocage de l'élection d'un nouveau président du pays au parlement le 3 juin sont les actions similaires qui tendent à priver la Moldavie de son indépendance, a affirmé, dans un entretien accordé à RIA Novosti samedi, le président moldave Vladimir Voronin.

"Dans ces actes, on discernera nettement une logique et celle-ci ne se résume pas qu'à évincer les communistes du pouvoir. On voit plus grand: il faut, selon d'aucuns, supprimer l'indépendance moldave", a estimé M.Voronin qui dirige le Parti des communistes de Moldavie, au pouvoir.

Selon le président moldave, "c'est bien cela qui diffère nos événements de ceux qui ont eu lieu il y a quatre ans en Ukraine et il y cinq ans en Géorgie".

"En Ukraine comme en Géorgie, l'opposition s'est levée contre le pouvoir sous des mots d'ordre patriotiques. Or l'opposition moldave a brandi les drapeaux d'un autre Etat, sous des mots d'ordre de réunification avec la Roumanie", a noté M.Voronin.

Selon lui, aujourd'hui, deux mois et demi après ces événements, la situation "s'est notablement éclaircie". De l'avis du président, la "révolution colorée" de Chisinau n'a pas de précédent.

"Car c'était une "révolution de traitres" et non pas celle de patriotes ou de démocrates. Franchement notre opposition me fait honte", a lancé le président moldave.

Le sommet économique de la CEI s'ouvre dans la capitale moldave


CHISINAU, 19 juin - RIA Novosti. La 42e réunion du Conseil économique de la Communauté des Etats indépendants (CEI) s'ouvre vendredi à Chisinau, la capitale moldave.

La coopération entre les pays membres de la CEI dans le domaine du développement des couloirs internationaux de transport ainsi que l'interaction des réseaux nationaux d'énergie électrique seront notamment au menu de la réunion, a indiqué à RIA Novosti un porte-parole du service de presse du gouvernement moldave.

Les délégations azerbaidjanaise, arménienne, biélorusse, kazakhe, kirghize, russe, tadjike et ukrainienne sont attendues.

La Russie sera représentée par le premier vice-premier ministre Igor Chouvalov.

La réunion du Conseil économique de la CEI sera menée sous la présidence du premier vice-premier ministre moldave, ministre de l'Economie et du Commerce Igor Dodon.

vendredi 19 juin 2009

La Moldavie à nouveau appelée aux urnes

Par Marcelin | Retraité - Résident en Moldavie | 19/06/2009 | 12H46

La Moldavie va bientôt se trouver devant une situation politique difficile en raison d'une constitution « mal faite » et d'une loi électorale curieuse.

Rappel des faits : lors des élections législatives de mai le Parti communiste moldave était crédité (avec l'approbation des observateurs internationaux) de plus de 50% des voix alors que les trois partis de l'opposition recueillaient 40%. Aucun autre parti ne dépassait la barre des 5% nécessaires pour avoir des élus. Ce résultat rapporté en siège donnait, dans un parlement de 101 sièges, 60 députés au parti communiste et 41 à l'opposition.

Malheureusement la constitution nécessite 60% des voix au parlement (soit 61 députés) pour élire le président de la République. Apres trois tours de scrutin la situation est totalement bloquée et la seule solution est de rappeler le peuple aux urnes.

Que peut il arriver ? Parmi les partis n'ayant pas atteint les 5% deux seraient prêts a faire alliance avec le PC pour élire le président, le Parti socialiste (environ 3%) et le Parti chrétien démocrate avec plus de 4% : curiosité moldave, ce parti serait classé a droite (si ce n'est a l'extrême droite) en France mais son dirigeant Rosca a déclaré qu'il valait mieux des communistes honnêtes que des libéraux corrompus.

Convaincre des communistes pour voter pour d'autres partis

Malheureusement changer la loi électorale ne peut se faire que si il y a consensus général et il est a craindre que ce ne soit pas possible. L'autre solution envisageable pour le PC demande beaucoup de doigté : il s'agit de décider un faible pourcentage d'électeurs communistes de voter pour un de ces deux partis !

En effet, 1% de voix communistes en moins font un député en moins. Mais si ces voix se reportent sur le Parti chrétien démocrate, celui-ci sera crédité de 5 députés, de même 2% de voix en moins pour le PC reportées sur le PS amènerait 5 députés socialistes. Si le dosage est parfait, on peut arriver a 56 députés communistes, 5 socialistes, 5 chrétiens démocrates et 34 « libéraux ». Cela en supposant que les résultats restent les mêmes qu'au « tour » précèdent, ce qui ne fait guère de doutes.

Pour l'organisation du scrutin, le gouvernement a l'intention de demander à l'OSCE de doubler le nombre de ses observateurs afin d'éviter le style de manifestation ayant suivi la proclamation des résultats du précèdent scrutin. D'autres parts les églises protestantes américaines et leurs missionnaires vont être surveillées de très prêt, certains affirmant que dans les campagnes il y avait eu achat de voix pour l'opposition (50 lei soit 3 euros un vote) et même que les manifestants casseurs spontanés étaient salariés 200 lei, soit 10 euros.

mercredi 17 juin 2009

De nouvelles élections en juillet


16.06.2009

"C'est le savoir-faire moldave !" s'est exclamé ce mardi 16 juin Igor Klipii, le vice-président du Parti démocrate, en apprenant les nouvelles : le président [communiste] Vladimir Voronine vient de dissoudre le Parlement de Chisinau, a décidé de tenir des élections anticipées le 29 juillet ; au passage, le seuil électoral pour pouvoir être élu est abaissé de 6 % à 5 % et le taux de participation nécessaire à la validation de 50 % à 33 %. Ces changements interviennent à cause du "cercle vicieux dans lequel les communistes ont plongé la République moldave" après les élections précédentes, écrit le quotidien Jurnalul de Chisinau.

Les législatives du 5 avril 2009, qui avaient vu la victoire des communistes, avaient en effet été suivies de manifestations marquées par le saccage du Parlement et du siège de la présidence. On avait dénombré trois morts et plusieurs centaines de blessés. Par ailleurs, la Constitution moldave prévoit l'élection du président par le Parlement. Le président Voronine ayant déjà accompli deux mandats d'affilée (le maximum), les nouveaux députés ont essayé par deux fois, le 3 juin et le 20 mai, d'élire un nouveau chef d'Etat. L'opposition avait boudé ces séances, refusant de donner aux 60 députés communistes la voix qui manquait pour désigner la communiste Zinaida Greceanîi, actuelle Première ministre, comme présidente de la République.

"Ces élections [du 29 juillet] auront lieu un mercredi, une première pour le pays", déplore le même quotidien, qui craint "une participation deux fois plus faible. Ne voteront que ceux qui ne travaillent pas, à savoir les retraités, favorables aux communistes."

http://www.courrierinternational.com/breve/2009/06/16/de-nouvelles-elections-en-juillet

La Moldavie maintiendra le régime de visas avec la Roumanie

15:41|17/ 06/ 2009


CHISINAU, 17 juin - RIA Novosti.
Les autorités moldaves ont confirmé leur intention de maintenir le régime de visas avec la Roumanie, introduit le 9 avril, jusqu'a la signature d'un traité frontalier entre les deux pays.

"Le régime sera maintenu au moins jusqu'à ce que la Roumanie signe avec la Moldavie un traité frontalier et que les citoyens moldaves puissent bénéficier d'une attitude correspondant à l'esprit des accords en vigueur entre nos deux pays", stipule une déclaration du ministère moldave des Affaires étrangères dont RIA Novosti a obtenu copie.

"C'est une voie permettant aux efforts des deux pays de progresser au lieu de bloquer les rapports entre la Moldavie et l'UE sur les injonctions de la Roumanie", a annoncé le chef de la diplomatie roumaine Cristian Diaconescu dans le cadre de la réunion du Conseil de l'UE qui s'est tenu au début de cette semaine au Luxembourg.

La Moldavie avait introduit le régime de visas avec la Roumanie le 9 avril après que les dirigeants moldaves ont affirmé que certaines forces roumaines étaient impliquées dans les désordres survenus dans la capitale moldave le 7 avril, deux jours après les législatives.

L'ambassadeur roumain à Chisinau Filip Teodorescu a été déclaré persona non-grata. Selon les dirigeants moldaves, M.Teodorescu est directement impliqué dans l'organisation des actions de protestations qui ont dégénéré en actions de violence

mardi 16 juin 2009

La Moldavie aux urnes le 29 juillet pour sortir de la crise politique


CHISINAU - Le président Vladimir Voronine a fixé au 29 juillet la date des législatives anticipées en Moldavie, une ex-république soviétique roumanophone minée par une crise politique depuis des émeutes post-électorales contre le pouvoir communiste en avril.

"J'ai signé le décret de dissolution du Parlement. Le pays de nouveau se lance dans une campagne électorale", a déclaré M. Voronine, qui est également chef du Parti communiste, dans un discours retransmis à la télévision.

Le président sortant, au pouvoir depuis 2001 et qui ne peut exercer un troisième mandat, était obligé de dissoudre l'assemblée élue le 5 avril dernier, les députés de l'opposition ayant réussi à bloquer l'élection par le Parlement du Premier ministre communiste, Zinaïda Greceanii, à la présidence.

M. Voronine s'est dès lors lancé lundi dans une critique en règle des opposants, accusés d'aggraver les difficultés économiques et politiques du pays en refusant un compromis avec le pouvoir.

Les opposants "ont rejeté la main tendue des autorités en refusant de participer au vote sur le poste de président", a-t-il déclaré, alors que "ces derniers mois la Moldavie, sa société, son économie, sa vie sociale sont plongées dans une situation d'instabilité très risquée".

"Ces gens qui se disent d'opposition ne visent ni une victoire électorale, ni celle de leurs principes et idées, mais visent le chaos, la déstabilisation de la république de Moldavie", a lancé M. Voronine.

Le Parti communiste avait remporté 60 des 101 sièges du Parlement lors des élections le 5 avril dernier. L'annonce de ces résultats avait été suivie d'émeutes qui ont culminé, deux jours après le scrutin, par le saccage des sièges du Parlement et de la présidence.

Mais l'opposition a ensuite boycotté l'élection d'un nouveau chef de l'Etat au Parlement, privant le PC de la majorité des trois-cinquième requise pour faire élire son candidat, soit 61 suffrages.

Les opposants ont pour leur part vertement critiqué lundi M. Voronine, d'une part en raison du choix du mercredi 29 juillet comme date électorale, et d'autre part en raison du ton de son discours.

"Les communistes veulent des élections un jour de travail pour qu'une minorité de la population active y participe. Les communistes veulent que seuls leurs électeurs votent: les retraités", a déclaré à l'AFP Serafim Urechean, chef de l'Alliance Notre Moldavie.

"Enfreignant la loi, la présomption d'innocence et les normes morales élémentaires, Voronine, dans son discours à la télévision, s'est comporté comme un procureur, multipliant les accusations contre l'opposition", a pour sa part dénoncé, Mihai Ghimpu qui préside le parti libéral.

Vladimir Voronine a cependant promis des élections libres, démocratiques et ouvertes aux observateurs électoraux les "plus acharnés".

"Lors des élections à venir, les autorités feront tout leur possible pour que le processus électoral soit encore plus en accord avec les normes et les principes de la liberté d'expression", a-t-il déclaré.

Le PC est au pouvoir depuis 2001 dans cette ex-république soviétique coincée entre la Roumanie et l'Ukraine. Sa politique a alterné depuis entre un rapprochement avec l'Europe et des relations privilégiées avec la Russie.

La Moldavie, qui est considérée comme le pays le plus pauvre d'Europe, compte quelque quatre millions d'habitants, dont une large majorité roumanophone.

samedi 13 juin 2009

Natalia Morari: “Les autorités européennes ne devraient pas seulement écouter les officiels moldaves mais aussi les personnes qui vivent ici”

http://fr.euronews.net/2009/06/12/natalia-morari-les-autorites-europeennes-ne-devraient-pas-seulement-ecouter-les/

Chisinau capitale de la Moldavie. Ce pays coincé entre la Roumanie et l’Ukraine va vivre des élections anticipées avant l’automne, après que le parti communiste au pouvoir ait échoué le 3 juin dernier à réunir une majorité au parlement.

La Moldavie assiste à un curieux retour du communisme. Ces dernières années pourtant, elle avait cherché à établir des liens plus étroits avec l’Union européenne. Le mois dernier, Bruxelles a lancé son programme de partenariat européen qui inclut la Moldavie. Il a été conçu pour promouvoir la démocratie dans six anciennes républiques soviétiques. C’est le manque de démocratie qui a poussé des milliers de jeunes moldaves à manifester après les élections législatives d’avril.

Une manifestation spontanée organisée par quelques ONG contre une fraude supposée aux élections, s’est transformée en un rassemblement massif de protestation. Au deuxième jour, les choses ont échappé à tout contrôle et les rassemblements ont tourné à l’affrontement. Des centaines de manifestants seront arrêtés; certains se plaindront de violences policières.
Une des instigatrices de ce mouvement de protestation – pacifique à l’origine – c’est Natalia Morari, jeune militante des droits de l’homme. euronews l’a rencontrée à Chisinau. Elle ne peut pas quitter le pays car elle doit répondre du chef d’accusation d’incitation au désordre.

Sebastian Saam, foreign affairs reporter, euronews : “Natalia, tout d’abord merci pour ce temps que vous nous accordez. Le parti communiste en Moldavie n’a pas obtenu la majorité nécessaire au parlement . Pensez-vous que c’est un succès du mouvement de protestation dont vous et d’autres êtes les instigateurs ?

Natalia Morari, militante moldave des droits civiques : Je ne pense pas que ce soit le succès de tout ce mouvement de protestation, mais plutôt de tout le pays. Le fait que l’opposition n’aie pas voté pour un candidat communiste était un vrai défi que le pays devait relever et il l’a bien fait.

euronews : Pouvez-vous expliquer plus précisément pourquoi une grande partie de la jeunesse critique les communistes et leur gouvernement de façon si massive ?

Natalia Morari
Je connais vraiment beaucoup de gens qui attendaient ces résultats et qui pensaient : « bon si l’opposition l’emporte je resterai dans ce pays et j’essaierai de poursuivre mon travail ou mes études. Mais si les communistes gagnent encore, je quitterai le pays au moins pour les quatre prochaines années ». Nous n’avons pas d’élections correctes et honnêtes, justement parce que nous n’avons pas d’accès libre aux médias pour tous les candidats politiques. Si je vivais en dehors de Chisinau juste à 30 kms, je n’aurai pas la chance de voir l’opposition à la télévision. Je ne verrai que les communistes du lever au coucher du soleil.
Et si j’avais vu l’opposition les commentaires seraient : « Oh, ces criminels, ils ont fait çi, ils ont fait ça, ils n’ont rien fait, ils ont juste bons qu’à dormir au parlement et rien d’autre ».

euronews : Au début, les protestations étaient pacifiques, mais elles ont tourné à la violence, des personnes sont même mortes. Avez-vous des regrets ?

Natalia Morari : Oui bien sur. Je regrette ; comme tout le monde dans ce pays qui se sent responsable de notre avenir. Même si je n’avais pas été là, j’aurai regretté ce qui s’est passé. Toute cette violence, c’est terrible et je m’en excuse.

euronews : La Moldavie est largement inconnue des européens et souvent décrite comme étant le pays le plus pauvre d’Europe. La situation des jeunes dans le pays est-elle vraiment mauvaise ?

Natalia Morari : Tous les jeunes veulent quitter le pays. C’est la chose la plus dure. Oui nous avons des entreprises, oui nous avons d’autres choses, mais , mais, mais ; il y a beaucoup de mais…. Si votre entreprise commence à être profitable, ne pensez pas que votre avenir soit brillant. Quelqu’un viendra vous voir pour vous dire que si vous voulez garder votre business, il faut lui donner une part du gâteau, si vous ne voulez pas finir en prison . Et ce “quelqu’un” est souvent lié à la grande famille au pouvoir.

euronews : Vous avez aussi quitté la Moldavie en 2002, pourquoi ?

Natalia Morari : Mon histoire est l’histoire banale de toute jeune fille moldave. Avec les communistes au pouvoir, je ne croyais vraiment pas pouvoir obtenir quelques chose ici ; atteindre un quelconque objectif.

euronews : Entre 2002 et 2007, vous avez vécu et travaillé en Russie, mais ça s’est arrêté en 2007 de façon brutale. Que s’est-il passé ?

Natalia Morari : Une fois je revenais d’un de mes voyages professionnels quand j’ai été arrêtée à l’aéroport et on m’a dit : « nous sommes désolés mais vous n’avez plus le droit de vivre en Russie et même d’y pénétrer ». Ils ne m’ont rien expliqué, ils se sont juste présentés comme appartenant à des services particuliers. Ils n’ont pas dit exactement qui ils étaient mais qu’ils possédaient un document de la division centrale du FSB”.

Après avoir écrit plusieurs articles sur des procédés de blanchiment d’argent et des cas supposés de corruption concernant des dirigeants du FSB, Natalia devint persona non grata en Russie. La Moldavie est un pays bilingue où on parle le roumain et le russe. Le pays a des liens culturels et linguistiques étroits avec la Roumanie . Une preuve supplémentaire a même été apportée pendant les protestations du mois d’avril où plusieurs manifestants demandaient ouvertement le rattachement avec la Roumanie, membre de l’Union européenne.

euronews : “Beaucoup de jeunes moldaves ont quitté le pays et d’autres le feront probablement dans le futur. Pourquoi vouloir rester ici ?

Natalia Morari : Il y en a qui veulent vivre à Manhattan, il y en a qui veulent devenir des stars de cinéma, il y en a qui veulent devenir médecin. Et moi je veux changer les choses autour de moi. Des gars et des filles comme ça, ça existe et je me considère comme l’une d’entre elles. Peut-être que si des masses de gens veulent vivre dans un pays différent mais toujours en Moldavie quelque chose va changer.

euronews : La Moldavie est souvent désignée comme le pays oublié bien qu’il soit frontalier avec l’Union européenne. Avez-vous un message pour l’Europe politique ?

Natalia Morari : En fait, je comprends que ce ne soit pas à l’Union européenne de régler nos problèmes. Pourquoi le ferait-elle ? Je les comprends, c’est une chose commune à tous les pays. Mais nous essaierons toujours d’aller dans l’Union européenne pour trouver des emplois. Et c’est l’intérêt de l’Europe d’avoir un voisin normal. Les autorités européennes ne devraient pas seulement écouter les officiels moldaves mais devraient venir plus souvent parler aux ONG représentatives, aux médias représentatifs ; aux différentes catégories de personnes qui vivent ici et qui n’occupent pas de fonction officielle.

euronews : Chisinau est-elle une ville attrayante pour y vivre ?

Natalia Morari : Ça dépend de nous. On peut faire de Chisinau une vraie capitale européenne, je le pense vraiment. Donnez-nous 30 ans de plus et vous verrez une autre ville sur le globe. Je vous le promets…”

Marian Lupu va adera la Partidul Democrat din R. Moldova



Marian Lupu a participat la o întâlnire cu reprezentanţii din diferite regiuni ai Partidului Democrat din R. Moldova, în cadrul căreia a afirmat că acceptă oferta de a intra în PDM, dar că decizia finală va fi anunţată luni, relatează MEDIAFAX cu referinţă la site-ul Unimedia.md.

Dumitru Diacov, preşedintele PDM, a confirmat informaţia. “Azi am avut o întâlnire cu toate raioanele, în care am discutat despre participarea noastră în campania electorală. Marian Lupu a luat act de unanimitatea structurilor teritoriale în privinţa ofertei noastre şi a confirmat că o acceptă, dar decizia finală va fi anunţată luni, în cadrul unei conferinţe de presă”, a delcarat Diacov.

Potrivit unor surse, unul dintre punctele principale în negocierea cu PDM, înaintat de Marian Lupu, a fost ca în fruntea partidului să fie promovate persoane noi, cu o imagine publică pozitivă.

Întrebat dacă este gata să se retragă de la conducerea partidului în favoarea unei echipe politice noi, Dumitru Diacov a declarat: “Nu este o chestiune principială pentru mine. Nu are nicio importanţă care va fi locul meu în partid sau pe lista electorală. În acelaşi timp, nu am de gând să plec. Important e să promovăm o echipă de oameni noi şi să asigurăm unitatea echipei şi transferul de putere în interiorul partidului”.

În cadrul unei conferinţe de presă, care a avut loc joi, Diacov a declarat că este gata să plece “la cules căpşuni cu nepoţii, doar ca Partidului Democrat să-i fie bine”. Dumitru Diacov a mai anunțat că este gata să cedeze funcția de președinte al partidului în favoarea lui Marian Lupu, dacă va accepta să adere la PDM.

Deputatul comunist Marian Lupu, fost preşedinte al Parlamentului, anunţase înainte de şedinţa de miercuri a Legislativului că se retrage din rândurile Partidului Comuniştilor (PCRM).

HotNews

Au service de la Moldavie


Trois jeunes travailleurs handicapés, adhérents de l'ADAPEI, s'engagent dans une action humanitaire en faveur de la Moldavie.

L'Association départementale de parents,de personnes handicapées mentales, et de leurs amis (ADAPEI), structure polyvalente, qui s'efforce de sortir de l'anonymat et d'intégrer dans le tissu social,autant que faire se peut, nombre d'handicapés et résidents des différentes entités placées sous sa coupe , est éminemment dans son rôle lorsqu'elle assure la promotion, en partenariat avec l'association « Passerelle pour la Moldavie » et Emmaus , du « projet Moldavie » qui se décline en une aide directe à la réalisation et à l'aménagement d'une cantine scolaire ainsi que des sanitaires à Capallia, village moldave, d'une particulière précarité.
Ce projet a vu le jour le 8 mai 2008 lorsqu'une marche de solidarité organisée à l'Esat de Haguenau (Etablissement et service d'aide par le travail) avait permis aux travailleurs de cette structure de récolter la somme de 3000 euros, en soutien à l'oeuvre humanitaire, raison d'être de l'association « Passerelle Alsace Moldavie ». Par la suite, une procédure diligentée auprès des différents centres ESAT du Bas-Rhin, (présentation du projet, appel à candidature) devait permettre de sélectionner trois dossiers, en vertu de critères logiques alliant la bonne condition physique et psychologique, une autonomie satisfaisante, ainsi qu'une réelle motivation.
Les trois finalistes, Pascal Kayser de Haguenau, Bruno Wunderlich de Duppigheim/Duttlenheim et Miguel Campos M'bala de Sélestat auront ainsi l'occasion, sous la houlette de leur animateur et accompagnateur Christian Marx, de s'investir dans une action d'entraide aussi salutaire qu'exceptionnelle en mettant à l'épreuve leur sens de responsabilité et de citoyenneté. Durant leur séjour, du 23 juin au 4 juillet à Capallia et sa région, tous trois pourront notamment se rendre compte des différences existant entre cette contrée moldave et l'Alsace quant au confort et qualité de vie. Fiers de représenter leurs nombreux camarades et compagnons d'atelier, ils auront tout loisir de les tenir informés de leurs évolutions, sur site, par l'intermédiaire d'un blog, ou à leur retour, grâce au reportage photographique réalisé dans cette région de Moldavie.
Sans préjuger du résultat de cette escapade courageuse et laborieuse aux confins de l'Union européenne, il y a tout lieu de croire que le souvenir de cette expérience, imprimera durablement la mémoire de ces jeunes travailleurs, qui auront su s'imposer comme des citoyens à part entière au sein de notre société.

Édition des Dernières Nouvelles d'Alsace du Sam 13 juin 2009

vendredi 12 juin 2009

Moldavie: le parlement rabaisse le seuil de participation aux élections


18:02|12/ 06/ 2009

CHISINAU, 12 juin - RIA Novosti.
Le parlement moldave a rabaissé vendredi le taux minimal de participation aux élections afin que celles-ci soient considérées comme valides, le seuil passant de 50% à un tiers des électeurs, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

En outre, le parlement a décidé qu'en cas d'annulation des élections en raison d'un abstentionnisme trop élevé, le seuil de participation serait annulé aux élections suivantes.

Les députés ont en outre rabaissé le seuil électoral nécessaire aux partis afin d'être représentés au parlement, qui passe de 6% à 5% des voix.

Ces amendements au Code électoral ont été mis au point par la Commission électorale centrale de Moldavie.

A deux reprises, les députés moldaves ont échoué à élire le nouveau président du pays, censé succéder à Vladimir Voronin. Le 20 mai et le 3 juin, une seule voix a manqué à la première ministre indépendante Zinaida Greceanii pour être élue présidente, 60 voix ayant été obtenues par cette dernière.

Ceci signifie selon la constitution du pays que de nouvelles élections législatives devront être prochainement organisées.

Le résultat des premières élections avaient été contesté par l'opposition qui avait exigé un recomptage des voix. Des actions de protestation à Chisinau avaient dégénéré le 7 avril en troubles massifs.

Moldavie: la dissolution du parlement est légitime (Cour constitutionnelle)

17:15 | 12/ 06/ 2009

CHISINAU, 12 juin - RIA Novosti.

Après deux tentatives infructueuses d'élire le président moldave, la Cour constitutionnelle (CC) a confirmé vendredi le droit du président en exercice Vladimir Voronin de dissoudre le parlement, a annoncé à RIA Novosti le président de CC Dumitru Pulbere.

"Les circonstances qui ont mené à la dissolution du parlement, exposées par Voronin à la Cour constitutionnelle, sont légitimes et objectives", a déclaré M. Pulbere.

A deux reprises, les députés moldaves ont échoué à élire le nouveau président du pays, censé succéder à Vladimir Voronin. Le 20 mai et le 3 juin, une seule voix a manqué à la première ministre indépendante Zinaida Greceanii pour être élue présidente, 60 voix ayant été obtenues par cette dernière.

L'opposition, qui disposait d'une minorité de blocage de 41 députés sur 101, a boycotté le vote.

Le président Voronin a déclaré qu'il comptait dissoudre le parlement et convoquer de nouvelles élections législatives, comme le prévoit la Constitution.

Avant la dissolution, le parlement de 17ème législature compte notamment adopter une série d'amendements visant à permettre au gouvernement d'avoir une "activité normale" dans l'attente des élections anticipées. Un projet de loi vise notamment à permettre au gouvernement d'émettre des ordonnances.

Mécontente du résultat des dernières élections législatives et exigeant un recomptage, l'opposition avait organisé des actions de protestation à Chisinau qui avaient dégénéré le 7 avril en troubles et saccages massifs.

jeudi 11 juin 2009

Moldavie: le gouvernement reconduit avant des législatives anticipées

CHISINAU - Le Parlement moldave a reconduit mercredi le gouvernement communiste de Mme Zinaïda Greceanii jusqu'aux législatives anticipées qui doivent être convoquées, les députés n'ayant pas réussi à élire le nouveau chef de l'Etat.

L'équipe gouvernementale a reçu le soutien de 59 des 101 députés, l'opposition ayant refusé de prendre part au vote.

"L'opposition ne participe pas au vote d'approbation d'un gouvernement qui est en réalité le quartier général de la campagne électorale du Parti communiste et dont le programme est un recueil de promesses populistes et non de mesures anti-crise", a déclaré Vlad Filat, chef du parti libéral-démocrate (opposition).

La Moldavie est plongée dans une crise politique depuis le triomphe des communistes aux législatives du 5 avril. Ces élections, dont le résultat est contesté par l'opposition, ont conduit à des manifestations qui ont dégénéré en émeutes.

L'opposition, qui dispose d'une minorité de blocage au Parlement, a réussi depuis à empêcher l'élection de Mme Greceanii à la présidence du pays, en remplacement de Vladimir Voronine qui, après deux mandats consécutifs, ne pouvait se représenter.

M. Voronine, qui assure l'intérim à la tête de l'Etat tout en ayant été élu président du Parlement, doit dans les jours à venir dissoudre l'assemblée et convoquer de nouvelles législatives.

Coup dur pour les communistes, l'une de leur figure de proue, le député et ancien président du Parlement, Marian Lupu, a annoncé mercredi qu'il quittait le Parti communiste et a refusé de soutenir le nouveau gouvernement.

"Je ne veux pas participer à ces sales jeux politiques qui ont conduit à la scission de la société moldave entre ceux qui sont +avec nous+ et ceux qui sont +contre nous+. C'est pourquoi je quitte le Parti communiste", a-t-il déclaré.

M. Lupu, qui était pressenti pour devenir Premier ministre si Mme Greceanii était élue à la tête de la Moldavie, est considéré comme un réformateur au PC et comme une figure rassurante pour les Occidentaux, alors que Chisinau s'est rapproché ces derniers mois de la Russie.

Il n'a pas souhaité faire part dans l'immédiat de ses intentions politiques et n'a pas indiqué s'il rejoignait ou non l'opposition.

Le PC est au pouvoir depuis 2001 dans cette ex-république soviétique coincée entre la Roumanie et l'Ukraine. Sa politique a alterné depuis entre un rapprochement avec l'Europe et des relations privilégiées avec la Russie.

La Moldavie, qui est considérée comme le pays le plus pauvre d'Europe, compte quelque quatre millions d'habitants, dont une large majorité roumanophone.

(©AFP / 10 juin 2009 14h06)

mercredi 10 juin 2009

Le FMI appelle la Moldavie à corriger d'urgence son déficit public

[ 10/06/09 - 19H23 - AFP ]

Le Fonds monétaire international a appelé mercredi la Moldavie, plongée dans une crise politique profonde, à corriger d'urgence son budget pour réduire un déficit public qui pourrait dépasser l'équivalent de 11% de son produit intérieur brut.
"Une rectification urgente du budget par le Parlement est nécessaire pour parvenir à un meilleur équilibre entre les dépenses de l'Etat et les ressources disponibles", a affirmé dans un communiqué le chef de mission du Fonds à Chisinau, Graeme Justice.
"Sans mesures nouvelles, le déficit budgétaire se creusera à plus de 11% du PIB en 2009, un niveau qui ne peut pas être financé sans imposer de graves tensions à l'économie", a ajouté ce responsable.
Sans cela, "la probabilité d'une récession profonde et prolongée va continuer à croître", d'après lui.
Le pays est-européen est en crise politique depuis deux mois, après le triomphe des communistes aux législatives d'avril, qui a été non seulement contesté par l'opposition mais a aussi entraîné des émeutes.
Le Parlement a reconduit mercredi le gouvernement communiste mais devrait être dissous du fait de son incapacité à élire un président, à cause du blocage provoqué par l'opposition.
Le FMI s'est dit "prêt à soutenir la Moldavie de quelque manière que ce soit", offrant "une assistance technique, des conseils en matière de politique économique, ou un soutien financier, si un nouveau gouvernement devait les demander".
Le Fonds classe la Moldavie parmi les pays les plus pauvres du monde, puisqu'il lui a accordé en 2006 un prêt de 118 millions de dollars dans le cadre de sa "facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance".
Dans ses dernières prévisions, réalisées avant les élections d'avril, le FMI estimait que le PIB baisserait cette année de 3,4%.

mardi 9 juin 2009

Ein bedeutendes Ereignis in der Internatsschule in Calarasi

http://www.proumanitas.org

Das Dach des Schulgebäudes aus der Internatsschule für Kinder mit leichten geistigen Behinderungen in Calarasi war nur teilweise repariert. Dank einer fruchtbaren Zusammenarbeit mit der deutschen Organisation „Schmitz-Hille-Stiftung“, mit der Partnerstadt Bühl und dem Bezirksrat Calarasi und den gemeinsamen Bemühungen wurde der restliche Teil des Daches (insgesamt 980 m²) renoviert. Bei der Übergabe des Projektes war anwesend der Präsident des Bezirksrates Calarasi, Herr Ilie Rau (der zweite vom rechts).




An important event in the boarding school in Calarasi

The roof of the school building from boarding school for children with slight mental handicap in Calarasi was partially repaired. Thanks to a productive cooperation with German organization „Schmitz-Hille-Stiftung“, with Partner town Bühl and District Council Calarasi and thanks to mutual efforts the remainder part of the roof (total surface 980 m²) was renovated. The president of the District Council Calarasi Mr. Ilie Rau (the second from the right) was present at the project presentation.

jeudi 4 juin 2009

Se rendre en Moldavie

Entrée :

Depuis le 1er janvier 2007, les ressortissants de l’union européenne peuvent se rendre en Moldavie sans visa, si le séjour ne dépasse pas 90 jours dans un semestre. Il faut obligatoirement être en possession d’un passeport en cours de validité (important: la durée de validité du passeport doit être supérieure de plus de 6 mois à la date d’entrée sur le territoire moldave).

En cas de dépassement de la durée maximale de séjour autorisée, une amende est infligée au voyageur et une interdiction de territoire de 3 ans lui est signifiée. Pour de plus amples informations sur les conditions éventuelles d’une séjour prolongé, il est recommandé avant votre départ de prendre l’attache des services consulaires de l’ambassade de Moldavie à Paris (http://www.expatries.diplomatie.fr/....

Postes frontières

La date d’entrée sur le territoire moldave doit être attestée par un tampon apposé sur le passeport lors du passage à la frontière. Pour les voyageurs arrivant par avion, cette formalité est effectuée par les gardes-frontières à l’aéroport de Chisinau. Lorsque l’on arrive par la route, il faut veiller à ne passer que par les postes frontières officiels qui sont les seuls à être autorisés à effectuer cette formalité. L’entrée par la Transnistrie ne donne pas lieu à l’apposition d’un tel tampon, ce qui obligera le voyageur à devoir, dès son arrivée, aller régulariser sa situation auprès du bureau des migrations à Chisinau.

Contrôle des ressources avant l’entrée sur le territoire moldave

Depuis le 1er septembre 2001, les autorités moldaves exigent des ressortissants étrangers désirant séjourner en Moldavie la présentation, en espèces, d’un minimum de 250 dollars américains (ou l’équivalent dans une autre monnaie convertible). Les cartes de crédit ne sont pas considérées comme un justificatif de ressources. La non-présentation de cette somme peut entraîner un refus d’entrée sur le territoire moldave.

Utilisation de la carte bancaire

Pour des raisons inconnues, depuis le mois de janvier 2007, il est pratiquement impossible de retirer de l’argent dans les distributeurs automatiques ou de payer ses achats avec une carte bancaire française. Il est donc indispensable de prendre contact avec votre banque avant le départ et de vous munir des moyens financiers nécessaires à votre voyage. L’ambassade n’a pas la possibilité d’avancer de l’argent.

mercredi 3 juin 2009

Crise politique en Moldavie : des législatives anticipées faute de nouveau Président

Le Courrier des Balkans
Par notre correspondant à Chişinău, Mehdi Chebana

Mise en ligne : mercredi 3 juin 2009
Deux mois après les violentes manifestations anti-communistes de Chişinău, la crise politique s’aggrave en Moldavie. Mercredi 3 juin, le Parlement a une nouvelle fois échoué à élire le successeur de Vladimir Voronine à la présidence du pays. Un échec qui, conformément à la Constitution, devrait entrainer la dissolution imminente du Parlement et la tenue de nouvelles élections législatives.
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Vladimir Voronine et Zinaida Greceanii

Comme le 20 mai dernier, les députes moldaves ont échoué mercredi à élire le futur Président du pays le plus pauvre d’Europe. Il n’a manqué qu’une petite voix à l’actuelle Premier ministre, Zinaïda Greceanii, pour l’emporter, mais l’opposition a joué l’union sacrée en boycottant massivement le scrutin.

Soutenue par l’ensemble des députes du Parti des communistes (PCRM), Zinaïda Greceanii n’a obtenu que 60 voix alors qu’il lui en fallait 61 (les deux tiers des suffrages) pour s’assurer la victoire. Pas un des 41 députes de l’opposition n’a participé au vote.

Selon la Constitution moldave, ce second échec ouvre la voie à la dissolution du Parlement et donc à l’organisation de législatives anticipées. « Étant donné que l’élection a été bloquée tant le 20 mai qu’aujourd’hui 3 juin, les circonstances imposent la dissolution du Parlement », a déclaré Vladimir Voronine fraichement élu à la présidence de l’Assemblée après huit ans passés à la tête du pays.

Aucune date n’a été avancée concernant la tenue des élections législatives anticipées mais, d’après la Constitution, un nouveau vote doit être organisé dans les 45 jours après la signature du décret présidentiel de dissolution.

Délogés du siège du Parlement qui est en travaux depuis les émeutes du 7 avril, les députés moldaves se sont réunis dans un bâtiment d’habitude réservé aux cérémonies officielles. La prochaine séance du Parlement est fixée au 10 juin, date à laquelle les députés devront approuver la formation du gouvernement qui devra conduire le pays jusqu’aux législatives anticipées.

Les communistes ont remporté une large victoire lors des législatives du 5 avril, obtenant 60 des 101 sièges du Parlement. Un succès immédiatement contesté par l’opposition et une partie de la jeunesse moldave qui sont descendus dans les rues de Chişinău pour dénoncer une fraude massive.

Jusqu’à l’élection de son successeur a la tête du pays, Vladimir Voronine assure à la fois la fonction de président du Parlement et celle de Président de la République.

En route pour de nouvelles élections



03.06.2009

L'opposition a gagné, provoquant ainsi des élections anticipées, titre le quotidien moldave Timpul. Le 3 juin, en effet, le Parlement moldave n'est pas parvenu à élire le nouveau président de la République. La candidate du Parti communiste et actuel Premier ministre Zinaida Greceanaïa a échoué d'une voix, les trois partis de l'opposition qui disposent d'une minorité de blocage ayant boycotté le vote. Cette deuxième tentative manquée (après celle du 20 mai) d'élire un nouveau président moldave "est une pure leçon de dignité civique", estime Veaceslav Untila, vice-président de l’alliance Notre Moldavie. "Nous avons assisté à l’enterrement de la prostitution politique."

Conformément à la Constitution en vigueur depuis l'an 2000, c’est le Parlement qui élit le nouveau président. En cas d’échec de la procédure de vote, le président doit dissoudre le Parlement et organiser, dans un délai de quinze jours, des élections anticipées. A l'issue du scrutin et à l’annonce du résultat insatisfaisant, le chef de l'Etat sortant et actuel président du Parlement Vladimir Voronine a déclaré que les élections auraient lieu très probablement en août. Le décret de dissolution de l'Assemblée sera publié le 10 juin, date à laquelle les députés doivent approuver la formation du nouveau gouvernement. Mais l’opposition a déjà annoncé qu’elle préférerait la tenue des élections en septembre.
Les législatives du 5 avril dernier s'étaient soldées par la victoire des communistes, avaient été suivies par des manifestations de rue, qui avaient fait trois morts et plusieurs centaines de blessés, et avaient été marquées par le saccage du Parlement et du siège de la présidence.

http://www.courrierinternational.com/breve/2009/06/03/en-route-pour-de-nouvelles-elections

La Moldavie dans l’impasse

3 juin

« Les conditions pour une dissolution du Parlement existent », a déclaré sobrement le président sortant moldave, Vladimir Voronine, après l’échec du vote aujourd’hui au Parlement pour l’élection du Président. La candidate du Parti communiste, la Premier ministre, Zinaïda Greceanii, a reçu le soutien des 60 députés de sa formation et seule une voix lui manquait pour être élue ; l’opposition a réussi son coup politique. En provoquant la dissolution du Parlement, Voronine respecte ainsi la Constitution et espère que la Moldavie sortira de l’impasse politique et institutionnelle dans laquelle elle se trouve depuis avril.

En effet, Voronine ayant déjà effectué deux mandats, a du organiser des législatives pour désigner son successeur, mais les élections du 5 avril, remportées par le PC au pouvoir depuis 2001, ont donné lieu à des manifestations émaillées d’émeutes qui ont culminé avec le saccage du siège du Parlement et de la présidence.
La situation est très tendue dans ce pays, le plus pauvre d’Europe. Le président Voronine a nommé Zinaïda Greceanni Premier ministre, espérant trouver un consensus avec l’opposition des libéraux-démocrates : « Je considère que la chose la plus importante est la concorde nationale et le dialogue constructif entre toutes les forces politique ». Mais l’opposition, au nom du « droit moral » se refuse à tout accord avec les communistes. Il faut espérer que les résultats des prochaines élections anticipées permettront d’établir clairement un vainqueur, afin qu’un président puisse être désigné.

Moldavie: pas de président élu, dissolution du Parlement imminente

CHISINAU - Le Parlement de Moldavie, dominé par le Parti communiste, n'est pas parvenu mercredi à élire le nouveau président du pays pour succéder à Vladimir Voronine, ce qui selon la Constitution doit conduire à une dissolution de l'assemblée, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les trois partis d'opposition représentés au Parlement ont boycotté le vote, alors qu'ils disposent ensemble d'une minorité de blocage de 41 députés sur 101.

La candidate du Parti communiste, le Premier ministre Zinaïda Greceanii, a reçu le soutien des 60 députés de sa formation et il a lui dès lors manqué une voix pour être élue.

Un premier vote au Parlement avait échoué le 20 mai.

En conséquence, le président sortant Vladimir Voronine est obligé, selon la Constitution, de dissoudre le Parlement et de convoquer des législatives anticipées.

Les législatives du 5 avril, remportées par le PC au pouvoir depuis 2001, avaient donné lieu à des manifestations émaillées d'émeutes qui ont culminé avec le saccage du siège du Parlement et de la présidence.

(©AFP / 03 juin 2009 12h01)


Moldavie: Voronin propose Greceanii au poste de premier ministre



16:12 | 03/ 06/ 2009

CHISINAU, 3 juin - RIA Novosti.

Vladimir Voronin, qui poursuivra l'exercice des fonctions de président moldave jusqu'à l'élection de son successeur, a proposé mercredi la candidature de Zinaida Greceanii au poste de premier ministre, rapporte le correspondant de RIA Novosti dans la capitale moldave.

Pour la deuxième fois, les députés moldaves ne sont pas parvenus à élire mercredi le nouveau président du pays pour succéder à Vladimir Voronin. Tout comme le 20 mai, une seule voix a manqué cette fois à la première ministre indépendante Zinaida Greceanii pour être élue présidente, 60 voix ayant été obtenues par Mme Greceanii. L'opposition s'est abstenue.

Une semaine a été donnée à Mme Greceanii pour former un nouveau gouvernement. Le parlement moldave se réunira le 10 juin prochain pour examiner le programme du gouvernement et la composition du cabinet des ministres.

D'après la Constitution, M.Voronin doit désormais annoncer la dissolution du parlement et fixer la date des législatives.

La Moldavie toujours sans président, vers la dissolution du parlement



14:44 | 03/ 06/ 2009

CHISINAU, 3 juin - RIA Novosti.

Pour la deuxième fois, les députés moldaves ne sont pas parvenus à élire mercredi le nouveau président du pays pour succéder à Vladimir Voronin, ce qui selon la Constitution doit provoquer la dissolution du parlement.

Deux candidatures ont été soumises au vote, celles de la première ministre indépendante Zinaida Greceanii et de l'ambassadeur moldave en Russie Andrei Neguta.

60 voix ont été obtenues par Mme Greceanii et pas une seule par M.Neguta.

Selon la Constitution moldave, le chef de l'Etat est élu par le parlement au scrutin secret par les deux tiers des voix, soit 61 voix sur 101. Détenant 60 mandats, les communistes ne sont pas en mesure de choisir seuls le chef de l'Etat.

Tout comme le 20 mai, une seule voix a de nouveau manqué aujourd'hui à la première ministre pour être élue présidente.

Suite à l'échec de la première élection, le président sortant et président du parlement Vladimir Voronin avait alors proposé la candidature de Mme Greceanii pour le second tour. La candidature de Neguta avait été proposée par le Parti communiste.

D'après la Constitution, M.Voronin doit désormais annoncer la dissolution du parlement et fixer la date des législatives.

Après le scrutin, M.Voronin a déclaré: "Etant donné que l'élection (du président) a été bloquée tant le 20 mai qu'aujourd'hui 3 juin, les circonstances imposent la dissolution du parlement".

Le Parlement de Moldavie, dominé par le Parti communiste, n'est pas parvenu, mercredi 3 juin, à élire le nouveau président pour succéder à V. Voronine


LEMONDE.FR avec AFP | 03.06.09 | 13h27

Le Parlement de Moldavie, dominé par le Parti communiste, n'est pas parvenu, mercredi 3 juin, à élire le nouveau président du pays pour succéder à Vladimir Voronine, ce qui selon la Constitution doit conduire à une dissolution de l'Assemblée.

Les trois partis d'opposition représentés au Parlement ont boycotté le vote, alors qu'ils disposent ensemble d'une minorité de blocage de 41 députés sur 101. La candidate du Parti communiste, la première ministre Zinaïda Greceanii, a reçu le soutien des 60 députés de sa formation et il lui a, dès lors, manqué une voix pour être élue.

En conséquence, le président sortant Vladimir Voronine est obligé, selon la Constitution, de dissoudre le Parlement et de convoquer des législatives anticipées. Les législatives du 5 avril, remportées par le PC au pouvoir depuis 2001, avaient donné lieu à des manifestations émaillées d'émeutes qui ont culminé avec le saccage du siège du Parlement et de la présidence. Un premier vote au Parlement avait échoué le 20 mai.

FAUTE DE PRÉSIDENT ÉLU - La Moldavie prépare des législatives anticipées

AFP - Le Point

Le Parlement de Moldavie, dominé par le Parti communiste, n'est pas parvenu mercredi à élire le nouveau président du pays, ce qui doit conduire à une dissolution de l'assemblée, alors que les précédentes législatives en avril avaient été suivies d'émeutes.

Il a manqué une voix à la candidate du Parti communiste, le Premier ministre Zinaïda Greceanii, pour être élue. L'opposition, qui dispose d'une minorité de blocage de 41 députés sur 101, a boycotté le vote, tout comme lors d'un premier tour le 20 mai.

Faute d'accord sur un candidat au terme de ces deux consultations, l'assemblée doit être dissoute, conformément à la Constitution.

Tout juste avant le vote, le chef de l'Etat sortant et nouveau président du Parlement, Vladimir Voronine, lui-aussi communiste, avait reconnu que de dernières négociations pour aboutir à un compromis avec les trois partis d'opposition avaient échoué.

"Les conditions pour une dissolution du Parlement existent", s'est-il contenté de dire après l'échec du vote, sans préciser à quelle date celle-ci interviendrait.

M. Voronine avait indiqué toutefois qu'il signerait le décret de dissolution du Parlement après la formation d'un nouveau gouvernement.

"Zinaïda Greceanni est nommée Premier ministre, et doit former le gouvernement", a-t-il déclaré peu après, lisant son décret présidentiel devant les députés.

La prochaine séance du Parlement a été fixée au 10 juin, date à laquelle les députés devront approuver la formation du gouvernement qui devra conduire le pays jusqu'aux législatives anticipées.

Les députés d'opposition, qui s'étaient fixé pour objectif l'organisation de nouvelles législatives, ne reconnaissent pas la validité du scrutin du 5 avril remporté triomphalement par les communistes.

Cette victoire électorale écrasante avait déclenché des manifestations suivies d'émeutes qui ont culminé avec le saccage des sièges de la présidence et du Parlement.

Les députés ont d'ailleurs dû se réunir mercredi dans un palais généralement réservé aux cérémonies officielles, le bâtiment de l'assemblée étant toujours en travaux.

La candidate malheureuse, Mme Greceanii, a tenté une dernière fois de convaincre l'opposition de soutenir sa candidature, promettant d'être à l'écoute des opposants.

"Je considère que la chose la plus importante est la concorde nationale et le dialogue constructif entre toutes les forces politiques", a déclaré cette spécialiste des questions budgétaires et des finances publiques.

Mais l'opposition a rejeté tout compromis : "Nous n'avons pas le droit moral (..) de nous mettre d'accord avec les communistes", a déclaré Vlad Filat, le chef du parti libéral-démocrate.

"Le dialogue est impossible avec ces autorités", avait de son côté prévenu Serafim Urechean, le président de l'Alliance Notre Moldavie.

Le chef de l'Etat sortant, Vladimir Voronine ne pouvait pas se représenter, après deux mandats consécutifs. Afin de rester aux commandes, il avait choisi Mme Greceanii pour lui succéder et décidé de prendre la présidence du Parlement.

La Moldavie, une ex-république soviétique roumanophone de 4,3 millions d'habitants coincée entre la Roumanie et l'Ukraine, est considérée comme le pays le plus pauvre d'Europe. Les communistes, au pouvoir depuis 2001, ont alterné entre une politique pro-occidentale et un rapprochement avec Moscou.

Moldavie: Vers de nouvelles législatives

Le JDD.fr - International 03/06/2009 - 12:53

Le parlement moldave n'a pu élire mercredi le chef de l'Etat, ce qui devrait entraîner la dissolution de l'assemblée et l'organisation de nouvelles élections législatives. Comme lors du premier vote le 20 mai, Zinaïda Greceanii, une alliée du président communiste sortant Vladimir Voronine, a échoué à une voix près, alors que l'opposition boycottait le scrutin. Elle a recueilli 60 voix, au lieu des 61 nécessaires pour assurer son élection. Les trois partis d'opposition, qui comptent 41 députés au total, ont boycotté le scrutin et rompu le dialogue avec les communistes.

Moldavie: réunion de la dernière chance du Parlement pour élire le président

CHISINAU - Le Parlement de Moldavie, dominé par le Parti communiste, se réunissait mercredi pour tenter une dernière fois d'élire le nouveau président du pays, tandis que l'opposition a promis d'user de sa minorité de blocage pour forcer la tenue de législatives anticipées.

Un premier vote avait échoué le 20 mai, le Premier ministre Zinaïda Greceanii, candidate du PC, n'ayant obtenu que 60 voix sur les 61 nécessaires à son élection, les trois partis d'opposition ayant boycotté le vote. Un échec mercredi conduirait à la dissolution du Parlement.

"Je considère que la chose la plus importante est la concorde nationale et le dialogue constructif entre toutes les forces politiques", a déclaré Mme Greceanii devant les députés avant le vote à bulletin secret.

L'opposition a pour sa part promis d'user de sa minorité de blocage de 41 sièges sur 101, alors qu'il ne manque qu'un vote aux communistes pour obtenir la majorité des trois cinquièmes nécessaire à l'élection du président qui doit succéder au communiste Vladimir Voronine, au pouvoir depuis 2001.

"Je vous garantis qu'aujourd'hui sera un jour de fête, les communistes vont comprendre pour la première fois que les gens ne sont pas à vendre (...) ils vont comprendre que les temps ont changé, que l'opposition a changé", a déclaré Serafim Urechean, chef de l'Alliance Notre Moldavie.

"Le dialogue est impossible avec ces autorités", a-t-il ajouté.

Si le Parlement ne parvient pas à un consensus mercredi, de nouvelles élections législatives seront convoquées, alors que le précédent scrutin, le 5 avril, avait provoqué des manifestations ponctuées d'émeutes à la suite de la victoire écrasante des communistes.

Ces violences avaient culminé avec le saccage du siège du Parlement et de la présidence.

Le chef de l'Etat sortant, Vladimir Voronine, qui ne peut se représenter après deux mandats, avait préparé son départ en désignant pour lui succéder Mme Greceanii, une spécialiste des questions budgétaires et des finances publiques.

Il ne quitte pas pour autant la scène politique, s'étant fait élire à la présidence du Parlement, tandis que l'ancien chef de l'assemblée, le communiste Marian Lupu, deviendrait Premier ministre.

La Moldavie, Etat roumanophone coincé entre la Roumanie et l'Ukraine, est considérée comme le pays le plus pauvre d'Europe.

(©AFP / 03 juin 2009 10h16)

lundi 1 juin 2009

Chaos - La Moldavie éclatée

Manifestant à Chisinau, le 7 avril, les opposants au régime communiste sont débordés par la mise à sac du Parlement © REUTERS/Gleb Garanich

Le pays est écartelé entre la Roumanie, tête de pont de l’Europe, et la Russie.

par Anne Nivat

Même en rêve, Natalia Morar, 25 ans, n’avait jamais espéré un tel succès. Le lendemain des élections législatives du 5 avril qui ont donné la majorité absolue aux communistes, Natalia et un groupe d’amis échangent des textos pour organiser sur-le-champ un « flash mob », une manifestation pour dénoncer le truquage du scrutin. Le 7 avril, 10 000 personnes se retrouvent ainsi, une bougie à la main, sur la grande place de Chisinau, la capitale. Ce que Natalia et les siens n’avaient pas prévu, c’est que les casseurs seraient aussi de la fête qui ont mis à sac le Parlement. Et que la police réagirait à la soviétique : plus de 200 arrestations avec à la clé bastonnades et séances de torture dans les commissariats.

Damian Hincu est au nombre des victimes. Kidnappé par des hommes masqués alors qu’il est resté tout l’après-midi à la bibliothèque universitaire, il passe deux journées cauchemardesques au fond d’une cellule, sans boire ni manger, et sous une pluie de coups-matraque, crosse de kalachnikov, bottes-qui lui laissent un bras cassé. « Quand je demandais un avocat, les coups pleuvaient de plus belle », se souvient ce jeune homme blond dont le visage porte encore des ecchymoses. « J’ai reçu une bonne leçon de réalisme politique, affirme-t-il avec amertume. Mais je n’arrive toujours pas à imaginer qu’un pays qui touche des subsides de l’Union européenne depuis des années et qui sera peut-être un jour membre de l’UE puisse tolérer la torture. »

Pulsions séparatistes

De l’inconvénient de la schizophrénie ! Ancienne république soviétique indépendante depuis 1991, la Moldavie-4,3 millions d’habitants-, coincée entre la Roumanie à l’ouest et l’Ukraine à l’est, est située sur une zone de fracture où se mêlent les influences de l’Europe occidentale et celles de la puissante Russie, impériale ou communiste. Finalement, ce qui était la Bessarabie roumaine jusqu’en 1940 a été annexé à l’Union soviétique par Staline en vertu du pacte germano-soviétique. Depuis qu’en 2007 l’Union européenne s’est ouverte à la Roumanie, un pays qui partage langue, traditions et culture avec une grande partie des Moldaves, la bipolarisation de la société s’est exacerbée. Ceux qui parlent roumain et vivent essentiellement dans les campagnes rêvent d’un rattachement à la Roumanie. Les autres, Ukrainiens, Russes, Bulgares et juifs, tous russophones, restent très attirés par le modèle de la Russie postcommuniste. L’écartèlement de la société avait atteint son paroxysme en 1992, avec la sécession de la Transnistrie, la partie la plus industrialisée du territoire, située à l’est du fleuve Dniestr. La « guerre » ne dura que quelques semaines, mais fit plusieurs milliers de victimes. Et même si les armes se sont tues, cet étroit territoire maintenant inféodé à Moscou ressemble aujourd’hui encore à une cicatrice jamais refermée. Car les 1 500 soldats russes qui étaient à l’époque venus à la rescousse des séparatistes sont restés sur place, officiellement en tant que « forces de maintien de la paix ».

Deux fois grande comme le Luxembourg, la Transnistrie a, certes, son gouvernement, sa monnaie, son drapeau, son armée et ses postes frontière, mais aucun pays n’en a reconnu l’indépendance. Véritable abcès entre Tiraspol, la capitale transnistrienne, et Chisinau, la capitale moldave, la question du retour de la province séparatiste au sein de la Moldavie reste un sujet tabou, notamment à cause de l’influence de la Russie sur ce territoire, avec lequel elle ne possède pourtant pas de frontière commune.

Quête d’identité

L’éventualité de l’arrivée au pouvoir à Chisinau d’un dirigeant hostile à Moscou et prônant un rapprochement avec la Roumanie, donc avec l’UE, constitue un scénario catastrophe pour les autorités transnistriennes. « Si la Moldavie n’a pas, d’ores et déjà, été rattachée à la Roumanie, c’est grâce à la Transnistrie ! Car, bientôt, la moitié des Moldaves auront un passeport roumain ! » s’insurge Evgueni Chev-tchouk, ancien policier et actuel président du Soviet suprême (Parlement) de la république autoproclamée. De fait, Bucarest a allégé les procédures qui permettent aux Moldaves de recouvrer leur citoyenneté roumaine ; 800 000 personnes auraient ainsi déposé des demandes de « roumanisation ».

Ironie de l’Histoire : en Transnistrie, où la carte d’identité n’est valable qu’à l’intérieur de la république autoproclamée, la course aux passeports des pays voisins est encore plus effrénée. Ukrainiens, Russes, Bulgares et Moldaves, qui constituent la population de ce territoire, cherchent tous à acquérir des passeports étrangers leur permettant de voyager librement. Ceux des pays membres de l’UE sont les plus recherchés, mais aussi les plus difficiles à obtenir et les plus onéreux sur le marché de la contrefaçon.

Les Transnistriens qui ne veulent ou ne peuvent émigrer, mais ne supportent plus la précarité, se réfugient dans la contestation. Le 1er mai, quelque 400 personnes se sont rassemblées dans un parc du centre de Tiraspol, à l’occasion de la fête des Travailleurs. On y a dénoncé l’inflation, exigé des hausses de salaires et, fait nouveau, « des médias libres et indépendants ». C’est qu’en Transnistrie non plus il n’est pas facile de s’opposer au pouvoir central, concentré depuis dix-huit ans entre les mains du président élu Igor Smirnov, un ancien communiste.

« La situation économique est catastrophique , déplore Irina, une Moldave de 34 ans qui avait travaillé auparavant pour Coca-Cola à Chisinau. Au moins, là-bas, il y a quelques investissements alors qu’ici, à Tiraspol, on ne trouve pas une seule société étrangère ! » Directrice d’un supermarché Sherrif , une chaîne de magasins appartenant à un homme d’affaires en situation de quasi-monopole, également propriétaire des stations d’essence et du réseau de téléphones portables, Irina gagne 700 dollars par mois, un très bon salaire. Elle a trois enfants à charge, car son mari, un Transnistrien depuis quatre générations, ne dispose pas d’un travail stable. Et il refuse de s’installer en Moldavie, où il dit ne pas se sentir à l’aise.

Que ce soit à Chisinau, où l’élite politique, majoritairement communiste, vient d’élire à la tête du Parlement l’ancien président de la République, ou à Tiraspol, où la vie politique semble calquée sur celle de la défunte Union soviétique, les scories de l’Histoire malmènent ces populations en quête d’identité. Et pour longtemps encore : « La Moldavie, dans ses frontières actuelles, ne constitue pas encore un Etat digne de ce nom, explique Vitalie Nagacevschi, ancien représentant du gouvernement moldave auprès de la Cour européenne des droits de l’homme et fraîchement élu député de l’opposition. Notre population ne sait tout simplement pas qu’il est possible de vivre autrement : avec, par exemple, de l’eau qui coule au robinet, et sous un régime qui soit une démocratie réelle et non virtuelle. »


Publié le 28/05/2009 - Modifié le 01/06/2009 N°1915 Le Point